12H08 A L’EST
DE BUCAREST
caméra d’or au festival de Cannes
Corneliu
Porumboiu
2007- fiction-35mm-1h29-Roumanie
Réalisation : Corneliu Porumboiu
Montage : Roxana Szel
Chef opérateur : Marius Panduru
Son : Alex Dragomir
Production : Corneliu Porumboiu
Musique : Rotaria
Inteprétes : Mircea Andrescu,
Teo Corban, Ion Sapdaru
Distribution : Bac films
Résumé :
Tout le pays a regardé en live à la télévision
les foules en colère forçant le dictateur roumain
Ceausescu à quitter Bucarest en hélicoptère.
Dans une ville paisible à l’Est de la capitale,
seize ans après ce jour historique, le propriétaire
d’une chaîne de télévision locale
demande à deux invités de partager leurs instants
de gloire révolutionnaire.
Qui ne se souvient pas des événements de 1989, qui bouleversèrent et firent éclater le bloc de l’Est ? Qui n’a pas été témoin de la Révolution roumaine, à laquelle les médias prirent part de manière très peu… objective ?
Pour 12 :08 à l’Est de Bucarest, Corneliu Porumboiu s’est inspiré d’une émission de télévision, regardée quelques années plus tôt. Le débat, centré autour de la question « y-a-t-il eu ou pas une révolution roumaine le 22 décembre 1989 ? », donnait la parole à deux témoins : un professeur et un retraité. On retrouve dans le film ces deux protagonistes, le prof criblé de dettes et très porté sur la bouteille et le petit retraité, père Noël à ses heures perdues et cible malheureuse des pétards lancés par les enfants du quartier. Deux hommes invités sur le plateau de télévision pour témoigner et raconter, seize ans après, les grands événements de 89. Le présentateur essaie quant à lui de mener jusqu’au bout le débat et de faire éclore la Vérité. Existe-t-elle seulement ?
Chacun des protagonistes semble avoir ses propres souvenirs. Pour le petit retraité, « chacun fait la révolution qu’il peut »… Le jour J, il s’est disputé avec sa femme et lui a acheté (ou plutôt volé) un magnolia pour se faire pardonner. Le professeur soutient qu’il a fait partie des premiers à être sortis et avoir envahi les rues de la petite ville. La révolution, il s’en souvient comme si c’était hier. Mais les spectateurs, invités à participer au débat par téléphone, se rappellent plutôt de lui accoudé au bar du café de la place, un verre à la main…
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